Quand on parle du Trophée Roses des Sables, on évoque la traversée de trois pays : la France, l’Espagne et bien sûr le Maroc. En réalité, les frontières de l’événement sont sans limites, comme la volonté de toutes ces femmes, fin prêtes à en découdre avec leur trajectoire.
Un départ au Pays basque, c’est déjà tout un univers… On vous explique tout, pour clôturer ce premier jour de Village-Départ à Biarritz.
L’univers des Roses
Ces Roses, ce sont les fières participantes de la 21e édition du Trophée Roses des Sables. Elles viennent, en grande majorité, des quatre coins de la France, mais aussi de Belgique, d’Italie et de Suisse pour ce qui est du continent européen. Mais comme chaque année, le rallye accueille de nombreux équipages canadiens, plus de 40 cette année, sur un total de 168. Carolyne et Julie (équipage 113) sont de celles qui se sont envolées du Québec pour prendre part à l’aventure. Leurs concitoyennes les rejoindront directement à Errachidia, avec d’autres équipages qui ont choisi d’atterrir au Maroc.
C’est donc à Biarritz, sur la Côte basque, que le premier wagon de la caravane était rassemblé aujourd’hui pour procéder aux traditionnelles vérifications techniques, médicales et administratives. Papiers en règle, véhicules conformes, matériel obligatoire ok, c’est validé pour 100 équipages à l’heure où nous écrivons ces lignes. Une dizaine de binômes passeront ce premier cap important demain matin. Pour fêter ça, les Roses ont eu droit à un accueil haut en couleur (et en musique), comme c’est d’usage au Pays basque.
Ongi Etorri 🙂
Traduction : bienvenue ! C’est la première expression que les touristes apprennent quand ils tombent amoureux du Pays basque et de sa culture si généreuse. A l’issue de cette première journée, on peut affirmer qu’elles sont toutes sous le charme de ce bijou du Sud-Ouest qu’est le Pays basque, à cheval sur la frontière franco-espagnole. A cette occasion, Carinne Teyssandier, journaliste à France TV, était conviée pour soutenir les participantes. Vu son penchant connu pour la gastronomie, elle est déjà conquise aussi ! 😉
Pour l’apéritif, on aurait d’ailleurs pu servir aux Roses du Txakoli ou de l’Irouléguy, mais elles ont eu droit à du champagne, parce qu’elle le valent bien et que Tsarine, partenaire de l’événement, fait toujours les choses en grand. Au milieu des bulles, le point de départ des souvenirs de l’édition 2022 restera probablement le rassemblement improvisé autour de la banda (fanfare en français) “Biez bat” pour entonner un magnifique :
Emmenez-moi, au bout de la terre, emmenez-moi au pays des merveilles…
Patience les Roses, c’est pour très bientôt. Une dernière nuit biarrote et vous mettrez enfin le cap sur les grands espaces dont vous rêvez…
Bonne nuit ! Ou Gau on, comme on dit ici 🙂